Le coup du "j'reviens"...

Décidément, je suis une fille qui ne tient pas ses promesses. Mais j'suis comme ça. On applique pas toujours ce qu'on dit. Un peu comme un 1er janvier la tête dans l'cul au repas de famille où on fait un tour de table pour connaître les bonnes résolutions. On les tient jamais. On essaie. Vraiment. On lutte, mais au final...

Et puis depuis le temps, j'ai fait beaucoup de choses. Mais ma petite bulle me manquait un peu.

Comme je suis le genre de fille un peu girouette, j'ai ouvert plusieurs blog.

Le premier était axé couture. Mais oui, souvenez-vous, j'ai eu ma période je fais tout de mes dix doigts (ils s'en souviennent encore). J'ai arrêté rapidement. J'ai flingué trop d'aiguilles, j'ai lâché trop de thunes chez Tissus Myrtilles sans que ça donne quoi que ce soit (enfin si, des trucs immondes que même à Emmaüs on m'a rit au nez en m'expliquant de brûler mes merdes...)

Alors je suis passée à autre chose. La mode.

Bloggeuse mode que je voulais faire. Carrément. sans prétentions aucunes.

Et puis, j'ai encore lâché l'affaire. Ca me saoulait de me prendre toute seule en photo avec les pieds rentrés en dedans pour faire style. Ca me gavait de dépenser un smic chez Zara, maje & Co. Et puis, faut l'avouer, on a l'air cruche à s'extasier devant un bout de coton à 100€. Genre " je l'aime d'amour ce pull en acrylique qui pique. Je ne le quitte plus. J'suis tellement conne que je l'ai acheté dans toutes les couleurs qui existent. N'hésitez pas à aller faire un tour sur mon vide dressing !"

J'ai arrêté. Il en allait de ma santé mentale (et de celle du banquier). Pas envie d'avoir l'air débile toute ma vie à faire style "oh un oiseau passe dans le ciel ! Oh une fleur que je vais me mettre dans le cheveux et qui ira bien avec mon "it" H&M qui ne survivra à l'enfer de la mode que 2 jours..."

Alors je suis reviendu (oui je dis reviendu moi) à mes premiers amours. Mon blog, le tout premier.

Les couleurs craignent du boudin, ça vrille la rétine, limite on pourrait se croire sur skyblog. Mais c'est mon miens, mon chez moi.

Putain, que c'est bon !